Mario aka blanc citron Admin
Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: LA COMTESSE PERVERSE Jeu 24 Jan - 14:23 | |
| LA COMTESSE PERVERSE - Jess Franco avec Alice Arno, Lina Romay, Howard Vernon, Tania Buselier, 1974, France, 73m Sylvia (Lina Romay) ne dédaige pas les plaisirs à trois et c'est avec un ciouple d'amis qu'elle se dirige vers une île isolée ou elle rencontre le Comte et la Comtesse Zaroff. Ils ne tarderont pas è goûter à la chair de cette nouvelle proie dans plus d'un sens. Le jeune couple agit en tant que rabatteur de jeunes femmes pour alimenter les chasses de la Comtesse. Elle donne chaque fois la chance à ses futures victimes de s'enfuir, si elle en ont le temps, sinon, elles ont l'habitude de finir rôties dans l'assiette de ces pervers. Connu aussi sous le titre "Les croqueuses" et c'est cette version que j'avait vue il y a des années. Une version dont on nous laisse voir les séquences en extras, des inserts hard d'une part, mais surtout un prologue et un épilogue d'une légèreté incongrue par rapport è l'original. L'époque se voulait pleine de changement d'habitudes rapides et le public des salles obscures demandait de plus en plus de scènes hard, ce que Franco tournet rarement avec entrain, mais le sujet étant le cannibalisme, il enrobe le tout dans une version ludique étonnante. Mais concentrons nous sur La Comtesse Perverse, mettant en vedett la subliem Alice Arno, une Amazone magnifique avec presque rien sur la peau que son arc etr ses flèches, telle une déesse grecque. La production se contente de peu, mais surtout d'un décor formidable, une maison au design quasi digne des délires d'Escher. Lina Romay est bien utilisée et est autant à l'aise en gibier humain que dans les scènes de saphisme. Howard Vernon est presque en retraît par rapport à Alice Arno, mais ses dernières paroles transforment le drame glauque en poème d'une noirceur troublante. Pour le scénario, on ne se fait pas d'illusion, on est devant une nouvelle variation sur les Chasses du Comte Zaroff, revu et intégrant un érotisme au goût du jour. Seul bémoll la musique très éclectique qui va du bon à un morceau au synthétiseur qui m'a franchement déplu et qui revient comme une mouche à nos oreilles. Le dvd d'Artus Films contient outre les scènes des Croqueuses déjà mentionnées, un entretien avec Jean-François Rauger de la cinémathèque française qui en rajoute sur le travail de remontage des films de Franco. Instructif et passionant. Une belle galette ! _________________ Mario aka Blanc Citron
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