Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
Sujet: MYSTERY OF THE WAX MUSEUM Mer 23 Jan - 13:35
MYSTERY OF THE WAX MUSEUM - Michael Curtiz avec Lionel Atwill, Fay Wray, Glenda Farrell, Frank Mc Hugh, 1933, États Unis, 77m
Londres, 1921, le sculpteur Ivan igor est très fier de ses sculptures de cire mais ses choix de personnages sont moins macabres que le veut le goût du jour et son promoteur veut mettre le feu è son musée pour toucher l,assurance. Ce qui est dit est fait, au grand malheur de Igor qui se bat pour sauvegarder sa belle Marie Antoinette en vain. New York 1933, un Igor en chaise roulante s'apprête à ouvrir sa nouvelle exposition, réalisée par des collaborateurs, ses mains ayany été brûlées sévèrement. La journaliste Florence Dempsey enquête sur le suicide d'une célàbre modàle et croit la reconnaître dans une figurine de cire lorsqu'elle en fait la visite avec son amie, Charlotte, qui sort avec un jeune assistant d'Igor.
Je me rappelle avoir vu ce film lorsque j'avait probablement 6 ou 7 ans et que j'avais dû me réfugier sur la gaslerie, ne pouvant tolérer que le méchant s'apprête è tremper dans la cire bouillante la jolie dame ! Quelle belle surprise que ce film encore bien rythmé et filmé dans un procédé technicolor deux couleurs qui est parfois superbe. La galerie d'acteurs est remarquable, avec un Lionel Atwill d'une froideur terrible mais dont on peut avoir pitié connaissant sa vie tragique. L'horreur y est plus feutrée, époque oblige, mais les vilains ont des gueules détestables. Glenda Farrell est adorable en journaliste opportuniste, qui boit durant la prohibition, qui parle à une vitesse carabinée et qui est farouchement indépendante. Plus sobre, sans jeu de mot, est le jeu de Fay Wray, brunette presque timide qui est toujours aussi belle et qui crie toujours avec une conviction frappante. Le procédé technicolor donne de belle images surréalistes, un duotone magnifiquement utilisé par le directeur Michael Curtiz, qui réalisera plus tard le légendaire Casablanca. Chapeau aussi au responsable des décors, le laboratoire d'Igor est digne des meillerus de la Universal. Comme les premiers Frankenstein et Dracula, la musique est absente sauf lors des génériques du début et de fin. Un magnifique film qui mérite d'être revu ou découvert.
Ne pas se fier sur la bande annonce pour la qualité de l'image, le dvd de Warner est magnifique !!