Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: STEEL DAWN - Lance Hool, 1987, USA Lun 26 Nov - 17:44 | |
| On ouvre avec un Patrick Swayze qui fait le poirier au milieu du désert sous un soleil de plomb. Surgissent alors des hommes-taupes à qui il colle une vilaine rouste et tranche une main. Plus tard, il retrouve son vieux maître japonais avec qui il va trinquer dans une taverne où débarque une bande de méchants punks à la garde-robe en provenance de chez Emmaus. Swayze est drogué, et pendant qu'il fait l'endive au sol il voit son maître se faire éventrer par le gros vilain. Swayze est triste. Mais son chemin croise celui d'un chien avec qui il devient pote. Pas franchement plus souriant, il arrive ensuite dans une petit ferme où séjournent une blonde méfiante (Lisa Niemi, Madame Swayze à la ville), son fils, un bonhomme peu commode (Brion James peroxydé) et quelques braves types. Mais cette petite exploitation intéresse beaucoup le cruel Damnil et ses hommes les vilains punks. "Steel Dawn", c'est le western classique transposé dans un univers post-nuke. On y retrouve des clichés propres aux deux genres: le héros solitaire à l'identité mystérieuse, le propriétaire terrien véreux, la veuve combative, le désert... A la différence que les six-coups sont ici remplacés par des épées. Le script est donc très convenu et empreinte des voies balisées qui n'offrent que bien peu de surprise si ce n'est une poursuite molle en char à voile. Le contexte post-nucléaire est finalement peu exploité, il est d'ailleurs rarement fait référence à la cause qui amena le monde à ressembler à un vaste désert. Si on sait qu'il s'agit là du résultat d'une guerre (Swayze est un ancien officier), la période à laquelle elle s'est déroulée reste suspect car l'enfant qui doit avoir 8 ans grand maximum avoue avoir appris à jardiner avec son père décédé pendant le conflit alors qu'on cite également "les différentes époques" qui ont pris place depuis la fin de celui-ci. Bref, ça se mord un peu la queue et on s'ennuie poliment devant ce spectacle au dynamisme fatigué où le chien vient et s'en va sans raison au gré des évènements. On est bien loin des extravagances transalpines du genre... | |
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