Mario aka blanc citron Admin
Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: FORT INVINCIBLE Ven 9 Mar - 15:13 | |
| FORT INVINCIBLE aka Only the valiant - Gordon Douglas avec Gregory Peck, Ward Bond, Lon Chaney Jr, 1951, États Unis, 100m A l'époque ou les indiens étaient méchants et la cavalerie représentait l'ordre, du moins au cinéma, le Capitaine Lance charge le lieutenant Holloway d'escorter un dangereux chef apache, Tucsos. Il en revient mort et s'en suit logiquement deux choses, de une: Lance devra aller reprendre le "fort invincible" qui a été attasqué et mis à feu par Tucsos, le garder au péril de sa vie et de celle de ses hommes durant trois jours, jusqu'à ce que les renforts arrivent, de deux: ses hommes et sa copine sont certains que Lance a souhaité la mort d'Holloway, par jalousie. Lance s'entoure alors d'une douzaine de soldats, les pires spécimens disponibles, et ces hommes ne souhaitent que la mort de leur Capitaine. Ca s'annonce pas jojo ! Ah, les westerns qui se passent dans un fort, c'était le pain et le beurre de la jeunesse des années 50/60, avec les films d'Hercules ou les films de monstres, évidemment ! Mais ici pas tellement de gloire avec cette bande d'alcooliques, violents et vengeurs, mésadaptés, lâches, nommez tous les défauts et vous risquez de les coller à un de ces gaillards. Ce n'est pas sans rappeler un film comme les douze salopards, qui sera réalisé une douzaine d'années plus tard. Avec une mise en scème classique qui laisse la belle part au jeu des acteurs, on peut dire que le choix de ceux-ci était important. Quelle brochette ! J'ai revu avec joie Lon Chaney Jr dans ce qui est un de ses meilleurs rôles et il a l'air d'un colosse, entouré de quelques petits soldats maigrichons. On se prend de sympathie pour l'ivrogne de service qui cache lui aussi ses mauvais sentiments envers Gregory Peck. Si les indiens n'ont pas de relief, on est collé devant l'écran, attendant de voir si quelqu'un va s'en sortir, si la cavalerie va arriver trop tard, si la jolie blonde va se rendre compte de son erreur. Offert en anglais, français ou avec sous-titres dans l'édition Artus, j'ai rapidement adopté la version française, retrouvant avec joie les voix connues et appréciées d'une autre époque. Le film jouit d'une bonne présentation par Eddy Moine, spécialiste du western qui enfile les citations et les références avec une passion communicative. _________________ Mario aka Blanc Citron
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