Kerozene
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| Sujet: 7 WINCHESTER POUR UN MASSACRE - Enzo G. Castellari, 1967, It Lun 20 Fév - 17:30 | |
| 7 WINCHESTER POUR UN MASSACRE - Enzo G. Castellari, 1967, Italie aka: 7 WINCHESTER PER UN MASSACRO; Payment in Blood; Blake's Marauders; The Final Defeat; Winchester for Hire; Renegade Riders; Seven Winchesters for a Massacre Le colonel Blake, qui n'a pas digéré la défaite des confédérés contre les nordistes, s'est réfugié dans le crime, le pillage et le viol. Hors la loi redoutable entouré des pires crapules de l'Ouest Américain, Blake séjourne dans une forteresse située au-delà du Rio Grande, et caresse le rêve de mettre un jour ses mains sur une caisse pleine de dollars cachée par le Général sudiste Beauregard. Un rêve qui semble lui être apporté sur un plateau le jour où Stuart, un cow-boy au regard bleu perçant, intègre son repère... C'est sur une ouverture pop et enlevée que débute le premier film d'Enzo Castellari: après le générique, porté par une composition de Francesco De Masi et qui voit défiler des drapeaux sudistes dans tous les sens au travers de gravures retraçant la fin de la Guerre de Sécession, vient la présentation de ce salaud de Blake et de ses six hommes de main les plus dégueulasses. Chacun a droit à sa petite vignette, lui permettant d'exposer sa spécialité: tireur émérite, amateur de couteau, spécialiste du fouet, fétichiste des éperons, le gang de Blake (Guy Madison) est un éventail de tueurs sadiques aux gueules pétées! La présence du séduisant Stuart (Edd Byrnes) ne fait guère illusion et il apparaît évident dès le départ que ce coquin joue un double jeu, tout comme la séduisante Manuella (Luisa Baratto, "The Bloody Pit of Horror") qui assure le côté charme indispensable. Ce double jeu, tout le monde n'en sortira pas vainqueur, puisque presque tous les habitants d'un village abritant un cimetière indien dans lequel les dollars seraient enterrés se font abattre comme des chiens par Blake et ses hommes. Car les cadavres sont effectivement nombreux dans "7 Winchester pour un massacre", pourtant, le ton général du film est presque aussi léger qu'une comédie... Trop léger pour être véritablement pris au sérieux. On sent Castellari le cul entre deux chaises, ne sachant pas toujours sur quel pied danser, chose qu'il rectifiera la même année en tournant le plus réussit "Je vais, je tire et je reviens" pour lequel il retrouve Edd Byrnes. Il en va de même avec le visuel et le montage du film. Enzo se cherche, tâte du terrain, s'essaie à quelques "trucs" de mise en scène parfois avec succès - des prises de vue avec obstacles en premier plan - parfois non - des bagarres en accéléré du plus mauvais effet... à croire qu'il s'en est rendu compte et a ensuite opté pour les ralentis qui sont devenus l'une de ses marques de fabrique tout au long de sa carrière. | |
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