Mario aka blanc citron Admin
Nombre de messages : 6045 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: NOT OF THIS EARTH - Eoger Corman 1957 Jeu 16 Fév - 14:41 | |
| NOT OF THIS EARTH - Roger Corman avec Paul Birch, Beverly Garland,Morgan Jones, États Unis, 1957, 67m Il y a déjà eu treize meurtres non expliqués dans un petit district de Californie et toutes les victimes ont été vidées de leur sang. Rencontrez Paul Johnson, un monsieur un peu bizarre avec ses lunettes fumées collées sur son nez en permanence, payant grassement un chauffeur, homme à tout faire, et une infirmière, Nadine. C'est qu'il fait analyser son sang régulièrement pour trouver ce qui cloche et arrive à obliger mentalement le spécialiste du sang à ne parler de son cas à personne. C'est qu'il vient d'une lointaine planète ou sa race se meurt, leur sang altéré suite à des guerres nucléaires ! Il est donc sur Terre pour savoir si le sang humain pourrait être utilisé comme substitut, envoyant des litres du précieux liquide sur sa planète par télétransportation. L'envoi d'humains est plus complexe et les résultats plus catastrophiques. Nadine et son chauffeur, Jeremy, sont trop curieux et découvrent, incrédules, quelle est la nature profonde de leur nouvel employeur ! Voilà un petit scénario classique qui n'est pas sans rappeler d'autre films de l'époque. L'extraterrestre, d'allure humaine, en avant-garde d'une invasion massive, qui plus est avec le thème de la guerre atomique évoquée, il s'en faisait beacoup à cette époque. Corman arrive à tirer le meilleur parti de son film avec sa mise en scène efficace et ses acteurs fétiches. On reconnait avec plaisir Beverly Garland (It Conquered the World, Swamp Women, Alligator People), Johnathan Haze (La Petite Boutique des Horreurs) ou dans un court rôle mémorable l'acteur qui semble avoir joué dans tous les Corman et tous les Joe Dante: Dick Miller ! Paul Birch en alien dément a joué énormément à la télévision, mais on l'a aussi vu dans Queen of Outer Space, Day the World Ended ou The Beast with a million eyes. La fameuse créature aperçue sur le matériel publicitaire, un espèce de parapluie suceur de sang, ne sera présente que quelques secondes à la toute fin. On notera la musique efficace de Ronald Stein, un habitué des séries B qui arrive à augmenter l'ambiance avec brio. On pourra rigoler à plusieurs endroits, surtout durant des séquences d'action en accéléré, ce qui détonne toujours et pas dans le bon sens. Beaucoup de films de Corman sont plus connus, mais il fait bon découvrir celui-ci, fabriqué par des artisans bien rôdés. Il est à noter qu'il ne faut pas confondre avec le remake de Jim Wynorski datant de 1988, avec une Traci Lords qui commençait à rediriger sa carrière après des années de films pour adultes. _________________ Mario aka Blanc Citron
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