Reboot pour la franchise Tomie avec la volonté de se rapprocher de la bande dessinée originale et de son côté grotesque. Ca commence donc comme le premier volume de la saga, avec une Tomie qui flirte et qui rencontre une mort rapide. »Unanplus tard elle sonne a la porte de sa famille, qui ne pose pas trop de questions trop heureux de la revoir. C’est le d.ébut du cauchemar pour sa soeur, Tsukiko, qui va découvrir la vraie nature de cette fille monstrueuse,avec regret.
Uguchi reprend avec succès l’histoire de Tomie qui s’était éloignée des origines bédéesques trop rapidement. C’est donc avec sa propre interprétation qui filtre au travers du scénario, qu'il nous arrive avec cette femme monstrueuse qui prends plusieurs formes dans ce récit qui a parfois aux allures de Lewid Carroll. Car ce qui distingue ici de l'oeuvre de Jinju Ito c’est bien de savoir si Tomie n’est pas issue de Tsukiko, comme une manifestation de son mal de vivre, une créature née de l’inconscent malade de la jeune fille timide qui aurait engendré une créature immortelle, sans empathie, cruelle avec tous. Avec un mélange d’effets spéciaux traditionnels et digitaux bien réussit. Mission accomplie pour le réalisateur.