DAY OF THE ANIMALS de William Girdler - USA 1977 - 95 mn avec : Christopher George - Leslie Nielsen - Lynda Day George...
Le garde forestier Steve Buckner arrondi ses fins de mois en faisant découvrir aux touristes de passage, les superbes montagnes surplombant son pittoresque petit village, coincé entre les Rocheuses. Mais cette fois, la randonnée qui se prépare ne va pas être de tout repos. Parti vers les cimes, le groupe n’a pas le temps d’écouter cet avertissement des autorités diffusé sous forme de bulletin d’information et qui prévient la population des risques que notre planète encours du fait des trop nombreuses émissions de gaz à effets de serre. Des études sérieuses tendent en effet à prouver que le fluorocarbone (qui sont des composés de carbone-fluor qui contiennent souvent d'autres éléments tels que l'hydrogène, le chlore, ou le brome…pour les ignares) de la couche d’ozone provoque des troubles du comportement chez les animaux sauvages vivant en altitude ! Si dans ce petit village, la population demeure sceptique, nos randonneurs vont eux pouvoir constater sur place de la véracité de ces informations. En effet, ours, vautours aigles et autres loups sont devenus plus qu’agressifs et se mettent à attaquer nos infortunés citadins en mal de nature.
Ce qui dérange ici en premier lieu, c’est la laborieuse et pénible mise en place des évènements. Tout fait beaucoup trop penser à la trame obsolète, classique et pénible des films catastrophes. Présentation habituelle des personnages avec panel sociale représentatif inévitable, description minutieuse des motivations de chacun, dialogues insipides et situations grotesques (sensées faire sourire) bref, c’est le catalogue entier du petit-film-catastrophe illustré qui défile ! Bon reste à nous mettre sous la dent la dernière demi-heure, succession d’attaques animales supposées violentes et sanglantes, mais là non plus ça ne marche pas. C’est mal filmé, les gros plans sur les museaux poilus font rapidement mal au crâne... bref, c’est la déception totale aussi. Pas étonnant que ce produit n’est pas fait trop parler de lui à l’époque… A fuir !