Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: HIRED TO KILL - Nico Mastorakis, 1990, USA/Grèce Lun 6 Juin - 9:47 | |
| Le coup du gang de taulards têtes brûlées prêts à une mission suicide en échange de leur liberté, on le connaît à peu près par coeur. Mais quand le gang en question est composé d'une demi-douzaine de gonzesses recrutées par un mercenaire aux gros bras (Brian Thompson) dans les pires prisons du globe, et que notre homme va se faire passer pour un grand couturier accompagné de ses mannequins à la recherche de spots de rêve pour les photos qui mettraient en valeur sa nouvelle collection printemps-été, alors on sait qu'on n'a pas à faire à n'importe quel ersatz foireux des "12 salopards"! Leur but: faire chuter le Général Bartos (Oliver Reed), dictateur moustachu et mégalo mis au pouvoir par la même personne qui a commandité son assassinat, à savoir Monsieur Thomas, homme d'affaire crapuleux (George Kennedy) qui refoule la mesquinerie à plein nez. Nico Mastorakis retrouve une fois de plus les îles méditerranéennes pour s'attaquer cette fois à un script qui n'aurait pas fait tâche dans la filmo d'Andy Sidaris. Loin de ses efforts plus sombres, il annonce le ton dès la scène d'ouverture: Thompson est en train de roupiller lorsque le téléphone sonne. Agacé, il sort un révolver de sous son oreiller et explose le pauvre appareil! On est bien loin d'"Island of Death" donc et ce n’est pas ici qu'on va voir une chèvre se faire enculer. Non, ici on nage en pleine légèreté et on profite d'un joli petit lot de nanas en petites tenues qui passent la moitié du métrage à faire les top-modèle et l'autre à dégommer du bad guy à la mitrailleuse entre quelques one-liners pas piqués des hannetons. Objectivement médiocre et beaucoup trop frileux (on ne doit pas voir plus d'une paire de seins), "Hired to Kill" n'en reste pas moins une amusante curiosité bénéficiant d'un appréciable cabotinage en grande pompe de la part d'Oliver Reed au visage rougit par un trop plein d'ouzo, et concoctée "en famille", car si j'ai bien compris, la fille (ou la soeur) du réalisateur, à savoir la productrice Isabelle Mastorakis, n'était autre que Madame Thompson à la ville à l'époque du tournage. | |
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