Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: COBRA THUNDERBOLT - Tanong Srichua, 1984, Thaïlande Mer 17 Mai - 1:52 | |
| aka: COBRA FIRE Le chauve Colonel Thel, scotché sur une chaise roulante depuis la guerre contre le Laos, invente un nouveau type de tank extrêmement maniable et révolutionnaire : le Cobra Thunderbolt. Mais le magna de l’industrie de l’armement, qui vendrait père et mère aux pires ordures de la planète si cela pouvait lui rapporter quelques francs, désire plus que tout mettre la main sur les plans du fameux tank dans le but de le revendre à toutes les crapules militarisées de la planète. Bien entendu, le Colonel Thel refuse de les lui céder, ce qui fâche très fort notre méchant de service. Du coup, il kidnappe la femme de Thel avant que celle-ci ne se soit littéralement explosée lors d’une tentative de libération avortée et que Thel se fasse kidnapper à son tour. Thel se fait alors secourir par un duo de choc : sa fille propulsée par un jetpack (qui rappelle celui du James Bond… THUNDERBOLT (!)) et son meilleur ami le sergent aux commandes du Cobra Thunderbolt. Ensemble, ils vont libérer le gentil Colonel en faisant tout péter chez les méchants : une horde de mercenaires armés au service de l’industriel de l’armement. Actioner bourrin totalement décérébré remplit de dialogues pourris, de gunfights bordelliques et de cascades motorisées, COBRA THUNDERBOLT n’en est pas moins un film d’un ennui profond. La platitude de l’action rend l’ensemble extrêmement répétitif et donc lassant malgré le nombre exagéré d’explosions et de douilles chaudes tombant sur le sol. Seuls quelques éléments éparses parviennent à tirer le spectateur plongé malgré lui dans une profonde léthargie, à savoir l’explosion de la femme de Thel qui vole littéralement en morceaux, la démonstration peu crédible du Cobra Thunderbolt, les quelques cascades en moto du Sergent et la fille de Thel propulsée par son jetpack. En revanche, on se fout complètement des états d’âme de Thel, des journalistes qui ne cessent de se plaindre parce qu’on ne leur laisse pas faire leur travail et des flics qui pataugent dans la semoule. Une étrange voix off vient parfois se greffer sur les images afin de faire le point et expliquer de temps à autre ce qu’il se passe. Sans doute pour que le spectateur somnolent ne perde pas trop le fil de l’histoire. | |
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