Cry of a Prostitute (Andrea Bianchi, 1974, Italie)

CRY OF A PROSTITUTE aka Quelli che contano aka Guns of the Big Shots aka The Big Shots (Andrea Bianchi et Adelchi Bianchi, 1974, Italie) avec Henry Silva. Barbara Bouchet et Mario Landi.

Une voiture a un accident en passant à la frontière et la police découvre que parmis la famille qui s'y trouvait, le garcon etait décédé voici 2 jours et que certains de ses organes internes avaient ete remplacé par des tubes de cocaine! Les autorités policières et les différents Boss de la mafia sont choqués. Les boss se rencontrent et en conclu que cette acte a été perpetré par Don Ricuzzo, un boss recemment déporté de Brooklyn. Alors Don Casscemi assigne un tueur du nom de Tony Aniante (Henry Silva) de s'occuper du cas du garcon mort et d'exterminer le clan de Don Ricuzzo. Lorsque Tony Aniante arrive dans le domaine de Don Ricuzzo, ce dernier est en guerre avec un autre boss. Lentement, il se fera passé comme etant un tueur au service des 2 clans pour mieux remplir sa mission. Mais Tony Aniante a aussi une vendetta personnelle...

Le film fonctionne un peu comme YOJIMBO ou encore FOR A FISTFUL OF DOLLARS, sauf qu'ici Henry Silva est vraiment un héros misogyne et machiste et non dans une tradition plus noble comme Clint Eastwood. Il faut le voir accepter à la demande de l'une des femmes d'un Don (Barbara Bouchet) en la sodomisant brutalement ou encore, plus tard, en le voyant la frapper avec sa ceinture avant de la prendre à nouveau. Dans la tradition des films d'Andrea Bianchi (BURIAL GROUND, MALABIMBA et STRIP NUDE FOR YOUR KILLER)... Il y a ici des eccès. Que se soit dans les explosions ventraux, de certaines tueries de Silva comme d'écraser 2 truants avec un rouleau compresseur après les avoir tuer et cela sans aucunes raisons ou encore en voyant Barbara Bouchet (ici dans un rôle de nympho) mimant la fellation à la table avec l'aide d'une banane. Il y a donc forcément des exagérations mais cela comporte une touche originale. Mais par contre, il y a quand même de bonnes scènes comme celles où Silva apparait (invisible pour ses futurs victimes) en sifflant un air avant de les tuer. Et de plus, la fin est quand même très innatendue. Un produit très interessant. Il est à noter que le film avait été distribué en vidéo avec une affiche assez mensongère d'une prostituée battue avec comme slogant: "For a Lousy Twenty-Five bucks, some people thinks they can do Anything". De plus, le réalisateur Mario Landi (PATRICK STILL LIVES) est ici acteur et joue un Don.









À la 7e minute de cette vidéo... Barbara Bouchet recoit un "traitement" d'Henry Silva. Ames sensibles faites STOP.