Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: POSSESSED - Yong-Joo Lee, 2009, Corée du Sud Sam 6 Fév - 6:18 | |
| aka: LIVING DEATH; DISBELIEF HELL Hee-jin, jeune et jolie femme vivant à Séoul, apprend que sa petite soeur So-jin qui vit avec sa mère religieuse a disparu. De retour au foyer familial, elle apprend que So-jin était possédée, du moins selon les témoignages de quelques voisins pas toujours très nets ni très lucides. Des voisins qui commencent d'ailleurs à mourir comme des mouches dans des circonstances pour le moins troublantes. Selon son réalisateur Yong-Joo Lee, "Possessed" est un film sur l'obsession religieuse, un phénomène qu'il dit être très présent en Corée du Sud. Le film nous présente effectivement la mère de Hee-jin comme une vieille bigote allumée qui justifie tous les malheurs du monde par le manque de foi de ses contemporains, ainsi qu'une prêtresse païenne pratiquant la magie noire à grand renfort de poulet décapité et d'incantation incompréhensibles. Il ne s'agit donc pas là d'un de ces films de fantômes chevelu, pourtant "Possessed" leur ressemble comme deux gouttes d'eau, que ce soit au niveau de l'ambiance générale, des jump scares convenus ou des apparitions "fantomatiques" de certains protagonistes justement (visage surgissant derrière une fenêtre, silhouette se tenant dans la pénombre, personnage tournant le dos à la caméra derrière un coin de porte…). Dommage de recycler ces vieilles recettes éculées pour un sujet qui aurait pu s'en passer. Par bonheur, "Possessed" possède (!) tout de même quelques atouts, comme une bande son passablement noisy qui contribue à rendre certaines scènes particulièrement tendues; il y a aussi cette scène onirique - même si mal foutue - d'un émeu se promenant en plein milieu urbain sous les yeux de l'héroïne, ou encore celle de la pendaison brutale d'une jeune femme se jetant depuis le toit de l'immeuble, ou encore la mort du gardien d'immeuble littéralement couvert de plusieurs centaines de litres de son propre vomi! Des instants réjouissants ou repoussants qui ne suffisent malheureusement pas à rendre "Possessed" attachant pour autant. | |
|