Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: ESCAPE FROM BROTHEL - Lung Wei Wang, 1992, Hong-Kong Dim 23 Avr - 4:51 | |
| A Hong-Kong, deux gentilles putes vivent plutôt bien leur condition de prostituées. Non pas que le boulot leur plait, mais il leur permet de vivre. L'une d'elle est amoureuse d'un prof de gym vivant en Chine populaire, un bon naïf qui croit que sa douce travaille durement à l'usine pour leur assurer un avenir meilleur. Mais un jour, l'opportunité de passer clandestinement à Hong-Kong se présente à lui et il décide de saisir l’occasion. Malheureusement pour lui, il sera manipulé par des magouilleurs qui se trouvent être en relation avec les tenanciers du bordel de sa douce... Finalement, on se fiche pas mal de cette histoire oscillant entre guimauve mièvre et drame sentimental. Quand on est en présence d'un Catégorie III, on veut de la bidoche et du sexe! Et ESCAPE FROM BROTHEL propose du sexe en quantité raisonnable, et de la bidoche en toute petite quantité. Problème: les scènes de sexe sont aussi excitantes qu'une pub pour déodorant. Les ébats de nos deux putes ne parviennent jamais à émoustiller le spectateur tant elles sont exemptes d'érotisme véritable. Côté bidoche, les scènes violentes sont très rares et le plus souvent males foutues, mais relativement efficaces grâce à un montage nerveux: crâne explosé au flingue, bandit éventré, bagarre finale bien brutale, mais le must du film reste la scène où l'un des bad guy du film s'affaire sur une blonde qui l'a conduit dans un traquenard: la blonde est à poil en train de se faire tripoter quand deux gros balèzes surgissent pour soutirer du fric à notre pigeon de service qui commence à dessouder ses adversaires à grands coups de pompes dans la face, puis surgit alors la blonde, entreprenant des prises de kung fu totalement nue et surtout dans un ralenti contemplatif pour notre plus grand bonheur. Elle finira dans une douloureuse position, violée par son pigeon qui a soudainement décidé de faire l’impasse sur les préliminaires. Scène furieuse et complètement déjantée, cinq minutes de pur délire dans un film globalement peu intéressant. | |
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