Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: CHRISTINA'S HOUSE - Gavin Wilding, 1999, Canada Sam 22 Avr - 6:44 | |
| Christina est une ado sympa. Elle vit avec son papa un peu bizarre, son petit frère un peu collant, elle sort avec un beau gosse ressemblant un peu à Richard Gere mais tient à conserver sa virginité, sa maman a pété les plombs et vit en hôpital psychiatrique et finalement elle possède une fantastique paire de seins - que son père semble d'ailleurs trouvés très à son goût! Malheureusement pour Christina, tout ne tourne pas rond. La maison dans laquelle elle vit fait d'étranges bruits; de plus, il se passe des choses étranges autour de chez elle: des gens disparaissent, des copines de lycée notamment, dont une est retrouvée morte à deux pas de sa porte d'entrée. Forcément, cela fait désordre, et le shérif de la ville, un type qui semble prendre son job un peu trop au sérieux, se met à fouiner désagréablement... Car il est évident qu'un tueur rôde et que ce tueur en veut à Christina. Mais qui cela peut-il bien être ? Serait-ce le papa de Christina qui semble guidé par de fortes poussées hormonales incestueuses ? Serait-ce son boy-friend frustré de ne pouvoir se vider les couilles ? Serait-ce le flic zarbi a l'air louche ? Ou serait-ce le gentil garçon qui ressemble vaguement à Brad Pitt, homme à tout faire qui retape la maison et à qui on ne peut rien reprocher ? Ouhlala, quel suspense! Aucune surprise donc quant à l'identité du tueur de service dans ce film qui débute sur de mauvaises bases: horreur ado façon post-SCREAM, introduction hâtive, personnages maladroitement introduits, beaucoup de clichés... et pourtant, malgré tout ça, on se laisse finalement prendre au jeu de CHRISTINA'S HOUSE, un petit jeu certes inoffensif, mais qui se termine d'une façon aussi brutale que surprenante. La surprise, si elle n'est évidemment pas dans l'identité du tueur, réside en revanche dans son machiavélisme et ses motivations, poussant le film dans un élan de perversité certes relatif, mais bel et bien présent. Pas si mal donc, cette petite série B joliment filmée, loin d'être la purge anticipée. | |
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