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 DIEU LES CREE, MOI JE LES TUE - Paolo Bianchini, 1968, Itali

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Kerozene

Kerozene


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Date d'inscription : 16/01/2006

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MessageSujet: DIEU LES CREE, MOI JE LES TUE - Paolo Bianchini, 1968, Itali   DIEU LES CREE, MOI JE LES TUE - Paolo Bianchini, 1968, Itali EmptyMar 11 Avr - 17:39

DIEU LES CREE, MOI JE LES TUE - Paolo Bianchini, 1968, Italie

aka: GOD FORGIVES: HIS LIFE IS MINE; aka: GOD MADE THEM... I KILL THEM; aka: DIO LI CREA... IO LI AMMAZZO!

Wells City, un bled poussiéreux de l’Ouest sauvage, est victime d'un crime odieux: si l'or de la banque a été volé, ce n'est certes pas la première fois, mais en revanche le fait que tout le personnel se soit fait assassiner est une première! Les autorités décident de faire appel à Slim Corbett (Dean Reed), chasseur de prime célèbre pour sa gâchette rapide et son efficacité, mais aussi son coût élevé. Arrive alors un playboy dandy vêtu à la dernière mode de Paris, fin gastronome et tombeur de ces dames, qui se pose comme une fleur à Wells City. Toutes les filles tombent à ses pieds, les quelques fortes têtes qui osent l’importuner également, mais avec une balle dans le corps. Bénéficiant d'un flegme désarmant, d'un humour pince sans rire et d'un charme arrogant, il rappelle James Bond version Roger Moore. Mais sous son air débonnaire se cache un fin limier qui saura démasquer qui, parmi les dirigeants de la ville, est coupable de ces nombreux crimes.
Le film de Bianchini (SUPERARGO CONTRE LES ROBOTS) aborde son sujet de manière apparemment légère et désinvolte. Mais ce ton léger masque une violence et une cruauté plus inattendue encore que s'il avait été traité de manière sérieuse. Car si notre ami Slim Corbett a une démarche de rigolo, ses actes n'en sont pas moins secs et mortels, sournois et rusés. Idem en ce qui concerne son ennemi principal, un beau gosse lui aussi qui prend son pied en torturant ses victimes sous l'oeil complice de son serviteur nain. Bianchini soigne sa réalisation et certaines scènes s'avèrent particulièrement réussies, brillamment filmées et montées. Sa mise en scène passe sans heurts de la comédie au drame, de l'action à la tragédie. DIEU LES CREE, MOI JE LES TUE dégage donc quelque chose de profondément hybride, une sorte de fausse comédie traitée à la manière d’un thriller sanglant ou un film violent détourné de façon comique. Une ambiguïté sans doute due à Fernando DiLeo crédité à l’écriture d’un scénario original, mais peut-être aussi à Dean Reed, étrange acteur d'origine américaine qui pousse la chansonnette durant le générique du film. Dean Reed était un chanteur Américain sympathisant gauchiste très populaire en Amérique du Sud à la fin des années 1950, plus qu'Elvis Presley à ce qu'il paraît, puis en Europe de l'Est dans les années 1960 et 1970. Il fut retrouvé mort près de chez lui à Berlin Est en 1986, alors qu'il travaillait à la préparation d'un film qui ne donnait pas le beau rôle au FBI. Officiellement, Dean Reed s'est suicidé... Une fois ces faits connus, le héros de DIEU LES CREE, MOI JE LES TUE tenant tête à des représentants des autorités corrompus par le profit prend soudain une dimension supplémentaire, même si celle-ci est sans doute due à un pur hasard. Toujours est-il que DIEU LES CREE, MOI JE LES TUE est une petite perle qui mérite un sérieux coup d’œil.

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