Stelvio 71
Nombre de messages : 456 Localisation : Paris Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: PIEGE POUR UN TUEUR - Massimo Dallamano, Italie, 1973 Dim 6 Juil - 10:49 | |
| PIЀGE POUR UN TUEUR aka SI PUÒ ESSERE PIÙ BASTARDI DELL’ISPETTORE CLIFF ? aka Mafia Junction aka Blue Movie Blackmail aka Super Bitch. Massimo Dallamano, Italie, 1973, 1h30. Avec Ivan Rassimov, Patricia Hayes, Stephanie Beacham, Ettore Manni (cred. Red Carter), Luciano Catenacci. L’inspecteur Cliff, au service de la CIA, infiltre un réseau de trafiquants basé à Londres, qui importe sa marchandise du Liban. Pour le flic sans scrupules, tous les coups tordus sont permis : jouer de la rivalité entre les trafiquants et des flics corrompus, détourner le produit du trafic comme la came elle-même à son propre profit. Mais « Mama la Turque », grand cerveau du trafic, ne l’entend pas de cette oreille… Ancien chef-opérateur de Sergio Leone, passé à la réalisation sur le tard avant de décéder tragiquement dans un accident de voiture, Massimo Dallamano (1917-1976) fait partie des valeurs sûres du polar italien. Ses films déçoivent rarement. Ce PIЀGE POUR UN TUEUR, difficile à dénicher, fait hélas exception à cette règle. Calquée à la base sur celle de FRENCH CONNECTION, l’intrigue se perd en linéaments inutiles. Le casting international manque de cohérence et beaucoup d’acteurs n’affichent pas la conviction requise. On a déjà vu Ivan Rassimov meilleur et plus inquiétant que dans ce rôle d’agent véreux. Quant à la chevronnée et inattendue Patricia Hayes, elle nous arrache quelques sourires dans un rôle de "marraine" de la mafia turque (!). Lorsque le gang dirigé par la vieille flingueuse débarque dans la perfide Albion, le film verse totalement dans le n’importe quoi. On se croirait alors devant une tentative psychotronique d’Alfonso Brescia. Sans blague ! Le seul point fort du film, outre une bande-son très écoutable de Riz Ortolani, reste finalement la présence de la superbe Stephanie Beacham (également appréciée dans l’excellent SCHIZO de Pete Walker, ou dans INSEMINOID de Norman J. Warren), dans un rôle de pute de luxe, qui n’hésite pas à payer de sa personne, en se prêtant à des mises en scènes pornographiques destinées à faire chanter des notables. Pour le plus grand plaisir du voyeur qui sommeille en chaque amateur de bis ! Stelvio | |
|