Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: MORPHMAN - Tim Cox, 2005, Etats-Unis/Allemagne Mer 28 Mai - 6:33 | |
| aka: LARVA Dans la série “Mutants made in Nu Image”, voici MORPHMAN, également connu sous le nom de LARVA. On y croise un jeune vétérinaire (Vincent Ventresca, vu dans MAMMOTH du même Tim Cox en 2006) qui débarque dans un bled d’éleveurs de bétail qui nourrissent tous leurs bêtes avec la nourriture fournie gratuitement par l’usine expérimentale du coin. Notre véto remarque rapidement que certaines vaches souffrent et meurent des suites de la présence de larves parasites dans leur organisme. Ces larves carnivores grossissent à une vitesse hallucinante tout en dévorant leurs hôtes de l’intérieur. Une fois atteint la taille d’un gros oreiller et la forme d’une vague sorte de chauve-souris jamais clairement identifiable, elles surgissent de l’estomac à la façon de la bestiole d’ALIEN et s’en vont agresser tout ce qui est à peu près comestibles, humains compris. Des humains d’ailleurs bien mal barrés puisque toutes les personnes ayant consommé de la vache infectée se voient souffrir des mêmes symptômes et pondent des créatures bizarres dans de grosses gerbes sanglantes. Heureusement, notre vétérinaire est végétarien, et très vite il soupçonne les fournisseurs de nourriture à bétail expérimentale. Bien entendu, personne ne le croit, à l’exception de Jacob Long (William Forsythe, déjà compromis dans le SHARKMAN/HAMMERHEAD de la série des mutants de Nu Image) qui en a marre des bureaucrates capitalistes qui se moquent des petites gens. Ca commence presque comme un film militant pro-vegan et critiquant la société de consommation (Tim Cox serait-il altermondialiste ?), mais une fois le cadre posé, les méchants identifiés et les gentils réunis, on sombre dans une série B de base d’une banalité déconcertante et qui prend bien soin de ne pas exploiter des éléments qui auraient pu donner un peu de corps à un récit chiantissime. Le schéma et le dénouement sont donc convenus et le scénario (sur lequel ont quand même planché quatre scénaristes !!) ne réserve absolument aucune surprise. Impossible de se rattraper sur les monstres en CGI qui se déplacent à vitesse ébouriffante et dont la morphologie reste bien mystérieuse. Reste un peu de gore, en revanche la seule scène de nu est soigneusement filmée de façon à ce que le téton de la blonde à oilpé ne soit pas visible. On souligne au passage la vitesse hallucinante avec laquelle mademoiselle revêt son soutien-gorge au moment de l’“accouchement“ de son petit copain… Bref, c’est tout pourri. Et puis le titre MORPHMAN est carrément mensonger. | |
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