Voici le texte que j'avais pondu sur ce film il y a peu de temps et qui rejoint bien l'opinion générale je crois:
LAKE PLACID 2 - David Flores avec John Schneider, Sarah Lafleur, Sam McMurray, Chad Collins, Alicia Ziegler, Joe Holt, Ian Reed Kesler, Justin Urich, Cloris Leachman, Terence H. Winkless, 2007, États Unis/Bulgarie, 88m
Il y a de ça quelques années, un couple de crocodiles gigantesques a semé la terreur à Lake Placid dans le Maine. Bien que l'un d'eux ait été capturé et l'autre tué, ils ont eu le temps de mettre au monde une progéniture. Devenus adultes, ces crocodiles en viennent à hanter la région de nouveau en dévorant les humains s'aventurant dans les environs du lac. Le shérif Riley apprend leur existence par un ami d'une des victimes, et est vite convaincu que les reptiles sont élevés secrètement par Sadie Bickerman, la soeur de Delores qui avait autrefois nourri leurs parents. Accompagné par Emily, son ex-femme travaillant pour une agence de préservation de la faune, et de Struthers, un chasseur, Riley espère pouvoir éliminer les crocodiles à temps. En effet, son fils adolescent Scott est parti camper près du lac avec des amis, et ceux-ci se retrouvent donc tous en danger d'être les nouvelles proies des sauriens.
Pendant que l'Australie nous a livré deux films d'attaques de crocodiles apportant un peu de sang neuf à ce sous-genre avec "BLACK WATER" et "ROGUE", la compagnie américaine UFO a préféré concevoir une suite tardive à "LAKE PLACID", succès potable datant de 1999. Tourné en Bulgarie avec un budget maigrichon, ce nouveau métrage fait pour la télévision ne risque pas de surclasser en qualité les récents modèles australiens. Malgré plusieurs séquences gore, quelques plans nichons et de nombreuses scènes d'attaques de crocodiles, le scénario n'est qu'une copie carbone du premier "LAKE PLACID", tant dans les situations que dans le ton d'humour. En fait, l'insistance des auteurs pour la surenchère (il y a pas moins de 4 crocodiles dans ce film!) camoufle bien mal le manque d'originalité et de fini du résultat, surtout avec une conclusion aussi prévisible. Le plus désolant, c'est que les sauriens, voire même parfois le gore, ont été pauvrement et honteusement conçus en CGI. La réalisation confère le rythme nécessaire pour conserver un minimum d'intérêt, mais elle demeure banale et sans surprises en général. Encore un autre produit de consommation courante plus insipide que jouissif. Les acteurs jouent en accord avec les poncifs de la série B télévisuelle.