LADY STAY DEAD aka LE TUEUR DE MALIBU
De Terry Bourke, Australie, 1981, 1h32.
Avec Deborah Coulls, Louise Howitt, Chad Hayward, Roger Ward.
La belle Marie Colleby, ancienne enfant-star de la chanson, vit dans une somptueuse villa qui surplombe une plage déserte. Un après-midi solitaire, elle se baigne nue : Mason, son jardinier, qui l'épie depuis un certain temps, décide de la violer... puis il l'assassine... L'arrivée inattendue de la jeune Jenny, sœur de la victime, enraye les projets du meurtrier qui, ne pouvant se débarrasser du cadavre, veut tuer l'intruse ! Mais Jenny a la ferme intention de rester en vie...
Que dire de ce "flick" australien méconnu ? Pas grand-chose de positif j’en ai peur. Le rythme est languissant, la mise en scène incapable de distiller la moindre angoisse et le scénario assez prévisible. Comble de la tristesse pour un slasher : le jardinier, pourtant équipé de nombreux outils susceptibles de nous fournir quelques décanillages imaginatifs, ne fait rien (ou presque) de son attirail, la plupart des morts intervenant par balle. L’image la plus trash du film étant finalement celle d’une femme noyée dans un aquarium. Restent un chouette décor de plage isolée, une jolie actrice, dont on n’ignorera rien de l’admirable derrière et l'apparition de Roger Ward, le Fifi Macaffee de MAD MAX, dans le rôle de l’officier Clyde Collings, qui vient à la rescousse des victimes du sadique. Retitré LE TUEUR DE MALIBU par les distributeurs français désireux de joueur sur un côté californien inexistant, ce film ne fait pas partie des nombreuses réussites produites par le cinéma de genre australien en ce début des années 80. Stelvio
Jaquette vidéo d’époque :
http://hbilly.livejournal.com/79829.html