The TEXAS CHAINSAW MASSACRE: THE BEGINNING - 2006

The TEXAS CHAINSAW MASSACRE: THE BEGINNING - Jonathan Liebesman avec Jordana Brewster, Taylor Handley, 2006, États Unis,

Deux jeunes adultes sont accompagnés de leur copines pour se rapporter à l'armée et combattre au Vietnam. Suite à la rencontre d'une bande de motards agressifs et un accident de la route, ils vont rencontrer le shériff de la place. L'enfer commence.

Je sait pas si on se rend compte qu'ils avaient plus de chances de survivre au Vietnam, drôle de message. En fait il n'y a pas vraiment de suspense puisqu'ayant vu le premier film, cette génèse exclut qu'un des membre de la famille cannibale puisse mourir ou qu'un des jeunes puisse survivre. L'exercice consiste donc à expliquer les origines de la famille anthropophage et tous les petits détails, de la dent perdue, des jambes disparues, tout, tout apprendre, mais en surface. Leatherface a eu une enfance malheureuse parce qu'il est pas beau, mazette. Pour tout faire entrer, on a des raccourcis incroyables, comme lors du premier meurtre de Leatherface, il y a une scie mécanique sur le bureau du boss, dont le fou s'empare. C'est pas très futé, mais bon, ainsi de suite. Bref il s'agit tout simplement d'une surenchère de scènes sadiques, d'un incroyable show de torture sans espoir, d'une boucherie très bien orchestrées, mais juste une boucherie. Après on se demande pourquoi le filon de l'horreur ne rapporte plus autant au guichet, et pourquoi on a maintenant droit à tout plein de petits films estampillées horreur, mais classés pour les 13+.

Jonathan Liebesman, après un petit DARKNESS FALLS, n'est pas vraiment à la hauteur de Marcus Nispel, mais Michael Bay doit être content de son résultat et du peu d'argent que ca coute et des profits qui en résultent.

Vu sur grand écran avec un volume à te faire péter les tympans, et nom de dieu j'ai trouvé ça d'une barbarie éprouvante! De la véritable boucherie complètement gratuite et décérébrée. Je n'ai pas trouvé ça désagréable, hein, mais ça manquait quand même de consistance, de personnalité. Dommage, je trouvais le début avec les allusions au Viet-Nam intéressante, on se dit qu'il y aura des parallèles intéressants à faire, une éventuelle allégorie plus ou moins bien pensée, mais en fait non, il n'y que de la bidoche et des effets sonores tonitruants. Un vrai rollercoaster en somme.

Oui c'est très vide et on aurait bien aimé comprendre un peu plus Leatherface, mais bon... J'étais certain que quelqu'un en avait parlé ici, mais non, je me suis sacrifié. En fait j'ai bien aimé le premier, à ma grande surprise !

bin le truc mario c'est que l'horreur rapporte definitivement au guichet... et plus c'est sadique plus ca marche ( saw pour ne citer que cette saga) helas comme tu l'as fait remarquer tout cela est bien creux... en meme temps on se plaint mais si j'ai a choisir entre ca et les daubasses facon wes craven (aaaaaaaaaaah les films d''horreur comiques des annees 90... grande epoque ou scream tua litteralement le genre ... putain j'ai bien cru que j'allais me mettre une balle a l'epoque, heureusement que j'avais mes vieilles vhs du film de minuit enregistrés sur la tsr)

Donc du coup, c'est decerebré et barbare comme le fait remarquer kero, mais au moins ca y va dans la violence....

Citation :

Je sait pas si on se rend compte qu'ils avaient plus de chances de survivre au Vietnam, drôle de message

Bah je ne pense pas que ce soit le message qu'il faille y voir mais plutot une metaphore d'ume amerique qui sacrifie sa jeunesse au service d'ideaux douteux (le patriotisme exacerbé du pere de famille)... du coup aussi rabache et bourrin que soit le message il n'en reste pas moins sympathique a mon sens...