Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: CAT'S EYE - Lewis Teague, 1985, USA Mar 8 Avr - 9:00 | |
| Deux ans après les attaques du St-Bernard enragé de CUJO, Lewis Teague retrouve Stephen King qui se plie à nouveau au jeu du film à sketch après avoir écrit le scénario de CREEPSHOW en 1982 pour le compte du producteur Dino DeLaurentiis. Ce sont ici trois histoires qui nous sont contées, reliées entre elles par la présence d’un chat témoin de l’absurdité de l’homme. La première est celle d’un fumeur (James Woods) optant pour une solution radicale qui lui permettrait de quitter sa mauvaise habitude : s’il craque et se grille une clope, sa femme est carrément enlevée et torturée. La deuxième est celle d’un millionnaire cocu obligeant l’amant de son épouse à faire le tour du propriétaire – à savoir un penthouse au dernier étage d’un gratte-ciel d’Atlantic City - sur une petite corniche de dix centimètres de large. Et la dernière présente une jeune gamine (Drew Barrymore) aux prises avec un lutin maléfique qui vient lui faire des misères une fois la nuit tombée. Disons-le tout de suite, pas une seule de ces histoires n’est réellement passionnante. Au mieux, certains passages parviennent à arracher un sourire taquin face aux situations invraisemblables auxquelles les protagonistes font face, comme lorsque la femme de James Woods est électrocutée devant son mari impuissant avant de lui pardonner car elle consciente qu’il n’est pas simple d’arrêter de fumer… Ou lorsque l’amant au bord du gouffre se fait picorer les pieds jusqu’au sang par un pigeon vraiment pas farouche. Mais jamais il n’est possible pour le spectateur de s’impliquer de près ou de loin dans le film. C’est que le format court ne semble pas convenir au réalisateur qui peine à profiler ses personnages envers lesquels aucune empathie n’est générée. On l’a sentit nettement plus à l’aise dans ses efforts précédents, que ce soit sur CUJO ou L’INCROYABLE ALLIGATOR. Même la photo cinémascopée de Jack Cardiff ne parvient pas à titiller l'intérêt. Finalement, le plus grand attrait du film est peut-être la ribambelle de clins d’œil envers l’œuvre de Stephen King, notamment lors de la scène d’ouverture où le chat témoin est poursuivit par un St-Bernard dégueulasse qui manque de se faire écraser par une Plymouth Fury rouge pétante ; il y a James Woods qui regarde DEAD ZONE (produit par DeLaurentiis) à la télé et qui s'exclame "Qui a écrit cette merde?"; Drew Barrymore venait de tourner FIRESTARTER (itou); la mère de Drew Barrymore dans le film se délecte de la lecture de « Pet Semetary » ; etc... En somme, CAT’S EYE n’est qu’un bête film de geek. | |
|
Mario aka blanc citron Admin
Nombre de messages : 6039 Age : 67 Localisation : Québec Date d'inscription : 15/01/2006
| Sujet: Re: CAT'S EYE - Lewis Teague, 1985, USA Mar 8 Avr - 9:13 | |
| J'avais bien aimé le dernier sketch dans le temps...
La page de Stephen King s'en vient... Avis aux intéressés ! _________________ Mario aka Blanc Citron
| |
|