DEAD MEN WALKING - De Peter mervis - USA 2005 - 81 mn
Séquence de pré-générique : un jeune homme couvert de sang, qui vient d’exploser au fusil de chasse la boite crânienne de quatre de ses amis devenus subitement fou…se fait embarquer par la police, avant qu’il n’ait eu le temps de se donner la mort.
Enfermé dans une prison de haute sécurité, et examiné à l’infirmerie pour une fièvre galopante, il ne tarde pas à tousser du sang et à éclabousser les personnes alentours. Le virus qu’il vient de propager va contaminer la prison de manière fulgurante, les visiteurs, les gardes et les prisonniers étant très rapidement atteints d’un nouveau mal étrange. Transformés en monstre cannibales sanguinaires, ces contaminés plutôt agités du bocal,vont bientôt se jetter sur les infortunés survivants, qui ont eu la chance d'échapper à la première vague de contamination. Dehors, alertée par l’une des leurs, une unité d'élite fortement armée met le quartier de haute sécurité en quarantaine afin d’éviter toute propagation de ce virus, vers l’extérieur. Enfermés et livrés à eux-mêmes, les survivants tentent d’organiser leur salut… peine évidemment perdue d’avance, pour notre plus grande joie…
Low budget efficace, ce huit-clos g’horrifique, qui aurait même pu s’appeler Dead men running, car nous offrant que très peu de temps « mort » - sans mauvais jeux de mots-, en surprendra sûrement plus d’un. Par sa mise en scène alerte, ces acteurs au dessus de la moyenne (au regard du genre de production), ces effets spéciaux bien craspecs (ne lésinant pas sur les litrons de gros rouge, les membres arrachés, les tripailles sautées ou encore les envolées craniennes), cette série B, rappelant à plus d'un titre BEYOND RE ANIMATOR de Yuzna, ne nous laissera guère le temps de souffler. Mervis se permettra même de mettre en scène des enfants mordus puis éviscérés par quelques zombies virulents (le tout sous le regard de leur mère), avant d'être exterminés comme il se doit d'une balle en pleine tête... par les temps qui court, fallait oser...
Amateurs de scénario complexe ef finaud, passez votre chemin, Mervis fait dans l’artillerie lourde et la boucherie de bas étage… mais bon dieu, que c’est bon aussi parfois ! Bref, une petite production, sympa comme tout…