Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: LES AMES DAMNEES - Debra Black, 2002, USA Jeu 29 Nov - 7:58 | |
| aka: RESTLESS SOULS; aka: SEX FILES: RESTLESS SOULS Lors de sa nuit de noces, la voiture d’un jeune couple tombe en panne non loin d’un château à l’aura des plus étranges. Il pleut, il n’y a pas de couverture téléphonique, nos tourtereaux se rendent donc dans la lugubre demeure avec l’espoir d’y trouver un téléphone. A l’intérieur, ils découvrent des immenses et magnifiques pièces en carton, mais surtout une chambre somptueuse au milieu de laquelle trône un lit qui semble les attendre. Nos jeunes mariés s’avèrent être vierges, l’excitation semble être à son comble, et alors que monsieur va rapidement prendre une petite douche, madame se met à l’aise au plumard. Et c’est là que les ennuis commencent puisque chacun s’envoie en l’air avec un spectre sexuellement très actif. Problème : à la fin de son coït, madame disparaît dans les draps de sa couche. Voila un point de départ pour les agents des affaires sexuelles non classées, à savoir Sex Files ! Une brochette de médiums aux dons divers et que chacun finit par utiliser pour assouvir sa libido. Toujours est il que nos spéciaux vont découvrir que dans ce château, un général de sudiste avait conclut un pacte avec le Diable dans le but de gagner la guerre de Sécession. Le deal voulait que le général fournisse une vierge que le Seigneur des enfers pourrait engrosser. Ayant échoué dans sa mission, le chef sudistes et quelques âmes damnées hantent les lieux et violent quiconque a la bêtise de se laisser faire. La série de téléfilms Sex Files détourne, on l’aura compris, la série des X-Files à des fins bassement érotiques. Erotisme bas de gamme dans le cas qui nous concerne, avec scènes de sexe torchées à la va-vite avec des acteurs peu convaincants dans des misérables décors de carton-pâte qui font passer le Village dans les nuages pour un modèle de sophistication. Et on ne parle pas des plans de coupe extérieur sur lesquels on reconnaît pas moins de trois châteaux différents censés n’en représenter qu’un ! Le scénario passe la plupart du temps à exploiter les dons de voyance d’un des agents qui se rince l’œil en observant les parties de jambes en l’air s’étant déroulées dans le passé. Mais le clou du film reste le final grandiose, lorsque le Diable en personne surgit des entrailles de l’Enfer via un porte dérobée. Vêtu d'un costard trois pièces et portant deux sublimes cornes en caoutchouc sur son front tout rouge, il punit son incapable de général sudiste pas foutu de lui trouvée une vierge. Ben oui, même la mariée du début a mentie à son mari ! | |
|