Mathieu Lemée
Nombre de messages : 675 Localisation : Montréal Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: SHADOW MAN - 2006 - Michael Keusch Sam 29 Sep - 13:02 | |
| SHADOW MAN aka Espions dans l'ombre aka La dernière cible aka L'affaire CIA - 2006 - Royaume-Uni/Roumanie/États-Unis - 95 minutes. Réal.: Michael Keusch Int.: Steven Seagal, Eva Pope, Vincet Riotta, Michael Elwyn, Imelda Staunton, Skye Bennett, Garrick Hagon, Alex Ferns, Michael Fitzpatrick, Elias Ferkin. Alors qu'il rejoint sa fille Amanda et son beau-père George en Roumanie, l'ex-agent secret de la CIA, Jack Foster, assiste impuissant au kidnapping de son enfant. Jack est également étonné de revoir un ancien collègue à l'aéroport, Harry, au moment de l'enlèvement, et son étrange comportement laisse croire qu'il connait possiblement l'identité des kidnappeurs. En recherchant sa fille, Jack échappe à de nombreux pièges tendus autant par la CIA que par des membres du FSB russe, qui se sont assurés la complicité de quelques policiers roumains. Jack en vient à comprendre que George a volé et dissimulé dans son portable un nano-processeur contenant des informations pour la fabrication d'une nouvelle arme bactériologique mortelle qui suscite bien des convoitises. George étant un ancien espion, il comptait sur Jack à son insu pour transporter hors du territoire américain les données qu'il avait volé, afin de les vendre au plus offrant. Avec l'aide d'une ancienne agente voulant fuir l'Europe de l'Est, Anya, Jack met tout en oeuvre pour libérer sa fille détenue par des agents corrompus de la CIA, tout en éliminant aussi les agents du FSB lancés à ses trousses. Il serait grandement temps que Steven Seagal change d'emploi; voilà maintenant trop de films où il est cantonné dans un rôle d'ex-agent secret à la retraite entraîné dans de supposés complots d'espionnage à la con. Cette nouvelle co-production avec un pays d'Europe de l'Est pour des questions budgétaires, n'apparaît finalement que comme une adjonction de plus à une série déjà trop longue, surtout avec l'embonpoint de Seagal qui s'accroit avec les années. On a en plus de nouveau droit à la sempiternelle bluette sentimentale impliquant le kidnapping d'un enfant et sa libération par notre héros à la queue de cheval, qui est encore une fois remplacé par une doublure dès qu'il n'est pas filmé en gros plan. Les auteurs cherchent à embrumer le spectateur plus qu'il n'en faut, au point de s'égarer eux-mêmes à l'intérieur de leur intrigue passe-partout pleine d'incohérences illogiques mâtinées de digressions. Pour éveiller un peu notre attention, les scènes d'action assurent le minimum attendu par leur nombre suffisant, mais les transparences visibles et la photographie léchée ne les rendent pas particulièrement excitantes non plus, sauf en de rares endroits où la vedette retrouve un peu de sa forme d'antan en matière d'aïkido (la séquence où il crève les yeux de son adversaire par exemple!). Le tout est cependant loin d'être probant, tellement l'ensemble respire plus la facilité que l'enthousiasme. Le jeu de la star laisse un goût de bouteille de piquette oxydé, en contradiction avec le corps bien foutu, mais peu exploité de sa partenaire féminine. | |
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