Kerozene
Nombre de messages : 3521 Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: LA VIE SENTIMENTALE DE BRUCE LEE - Lo Mar, 1975, Hong-Kong Mar 3 Juil - 1:21 | |
| aka: BRUCE LEE AND I; aka: BRUCE LEE: HIS LAST DAYS, HIS LAST NIGHTS; aka: I LOVE YOU, BRUCE LEE L’exploitation cinématographique de la vie de Bruce Lee n’a pas été que l’apanage des petites boîtes opportunistes, puisque même la Shaw Brothers (associée pour l'occasion à B&B Films) en a profité comme en témoigne ce relativement douteux LA VIE SENTIMENTALE DE BRUCE LEE. On y découvre Betty Ting Pei, soi-disant maîtresse de Bruce Lee dans la vraie vie, narrer sa rencontre et ses amours avec le Petit Dragon. Elle, pauvre actrice en herbe exploitée par de peu scrupuleux producteurs de films de fesses, voit sa vie changée le jour où un mystérieux inconnu portant des lunettes noires s’interpose entre elle et une bande de gorilles. Lui, c’est Bruce Lee, la mega-star du cinéma hongkongais, le king de la pelloche de kung-fu. Mais plutôt que de jouer le chevalier justicier et de s’en aller avec la belle sous un soleil couchant prompt à une tendre romance, il se contente de lui jeter quelques billets comme à une vulgaire gueuse. Dès cet instant, la vie de Betty Ping va prendre une nouvelle direction : celle d’escort girl de luxe. Plus tard, au hasard d’une soirée quelque peu arrosée, Bruce et Betty se croisent à nouveau. La pauvre fille sans défense est devenue une belle femme aguicheuse. Commence alors un jeu de la séduction un brin énervant entre nos deux protagonistes : elle, pute de luxe ne s’assumant pas, lui, père moralisateur qui n’a qu’une envie, celle de tromper sa femme. Le temps aidant, le couple devient fusionnel et passe son temps à copuler tout en consommant toutes sortes de drogues jusqu’au jour où le pauvre Bruce, jusque là sujet à de violentes migraines, se voit terrassé par une tumeur au cerveau. N’ayant pas connu Bruce Lee personnellement (sans déconner), difficile de dire si le portrait dessiné par ce film est fidèle ou non à la réalité, mais gageons qu’il ne garde pas le meilleur de l’acteur : le Petit Dragon est décrit comme un personnage arrogant, sûr de lui, méprisant, injurieux, un rien juvénile et relativement égoïste. L’interprétation du phénomène du cinéma d’art martiaux par Danny Lee (SUPERINFRAMAN) n’est bien évidemment pas très subtile, ce dernier se contentant principalement de répéter ad-nauseam les tics gestuels de l’acteur, principalement la caresse nasale latérale à l’aide du pouce droit. Quant à Betty Ting, elle apparaît comme une bien piètre actrice, et le récit basé en grande partie sur ses propres aveux a été majoritairement contredit par des sources officielles (Lee se serait trouvait sur le plateau d’OPERATION DRAGON les jours où elle prétendait être avec lui). Seul le lieu de son décès (la chambre de Betty), semble être fidèle à la réalité. Histoire de cachetonner un max, le film n’hésite pas à tomber dans un érotisme bas de gamme, dévoilant l’intégrale de la plastique avantageuse de la body double de Betty Ting. Peut-être la preuve ultime que Betty est un imposteur ? | |
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Stelvio 71
Nombre de messages : 456 Localisation : Paris Date d'inscription : 16/01/2006
| Sujet: Re: LA VIE SENTIMENTALE DE BRUCE LEE - Lo Mar, 1975, Hong-Kong Mar 3 Juil - 2:56 | |
| Ah, Bruceploitation quand tu nous tiens... Existe-t-il des biopics similaires de Bruce Le et Bruce Li ? Stelvio | |
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