HAMMER HOUSE OF HORROR ep 8 CHILDREN OF THE FULL MOON – Tom Clegg avec Diana Dors, Celia Gregory, 1980, Royaume Uni
Tom et Sarah font un accident en route vers la campagen oiur quelques jours de vacances. Incapables de poursuivre leur route, ils trouvent refuge dans uen maison isolée ou une nounou et plusieurs enfant les reçoivent de manière singulière. Attaquée par une bête que Tom n’a pas vu, Sarah est traumatisée. De retour en ville Sarah est enceinte et développe un appétit démesuré pour la viande crue.
Excellent épisode ou, malgré le handicap du titre qui annonce les couleurs, on va de surprise en surprise et en variation sur le thème. Les acteurs et le réalisateur sont en forme et on apprécie la sensualité de Celia Gregory, parfaite dans le rôle de Sarah. Chaudement rercommendé !
HAMMER HOUSE OF HORROR ep 9 CARPATHIAN EAGLE – Francis Megahy avec Suzanne Danielle, Anthony Valentine, 1980, Royaume Uni
L’inspecteur Clifford enquête sur une série de meurtres ou les victimes ont la poitrine ouverte au couteau. Repérant la méthode décrite dans un ouvrage sur une comtesse tri-centenaire, il contacte l’auteur, la belle mais timide Nathalie, avec qui il rencontre la descendante de la comtesse qui rappelle la Bathory. Clifford s’amourache de Nathalie tout en soupçonnant l’entourage de la comtesse.
Vu il y a quelques années en vhs, la promesse d’horreur à la Hammer m’avait laissé sur ma faim. Cette nouvelle écoute replace l’épisode dans un contexte qui lui va mieux et l’érotisme épisodique dévoilant en partie Suzanne Danielle ne manque pas de rehausser le tout. On voit quand même les ficelles trop facilement et il faut un peu d’indulgence pour l’apprécier, les acteurs étant plus à la hauteur que le scénario. Très courte apparition d’un jeune Pierce Brosnan !
HAMMER HOUSE OF HORROR ep 10 GUARDIAN OF THE ABYSS – Don Sharp avec Ray Linnen, Rosalyn Landor, Paul Darrow, 1980, Royaume Uni
Une secte aux allures sataniques utilise un miroir et une jeune vierge pour essayer d’appeler en notre monde un démon. Peine perdue, la belle s’enfuit, mais coincidence, elle tombe sur un antiquaire qui a justement un autre exemplaire du miroir dont il ne connait pas les origines maléfiques. La secte essaie par tous les moyens de mettre la main sur le miroir et la vierge, qu risque de ne pas l’être longtemps si l’épisode s’étire trop longtemps !
Ah, voilà un scénario dans l’esprit Hammer, on pense à THE DEVIL RIDES OUT en particulier. Encore une fois les acteurs sont bien choisits, on remarque Paul Darrow, vedette populaire de la télésérie britannique BLAKES 7. Le suspense est au rendez-vous et le tout d’une efficacité qui fait plaisir à voir et la fin est surprenante.
HAMMER HOUSE OF HORROR ep 11 VISITOR FROM THE GRAVE – Peter Sasdy avec Kathryn Leigh Scott, Simon MacCorkindale, 1980, Royaume Uni
Une femme, seule dans sa maison de campage isolée, tue un agresseur qui dit en vouloir à son mari. Celui-ci choisit d’enterrer la victime et de taire l’histoire, mais sa femme, déjà perturbée par la prise de médicaments pour traîter une dépression, continue de voir le mort ! Y en aura pas de facile.
On commence à se poser des questions rapidement tant les réactions du mari sont illogiques, mais bon, c’est pas tous les jours qu’un tel drame arrive et on a pas d’expérience. Ca sent le coup fourré comme déjà vu dans des classiques qui sembles cités avec connaissance. Peter Sasdy soigne sa réalisation et on retrouve avec plaisir Simon MacCorkindale, vu aussi dans la série BEASTS et QUATERMASS de Nigel Kneale
HAMMER HOUSE OF HORROR ep 12 THE TWO FACES OF EVIL – Alan Gibson avec Anna Calder-Marshall, Gary Raymond, 1980, Royaume Uni
Papa, maman et fiston s’en vont à la maison de campagne lorsqu’ils prennent en autostop un grand iconnu en ciré jaune. Illico, il étrangle le mari pendant qu’il redémarre et c’est l’accident assuré. Réveil de madame à l’hopital : fiston va bien, mais son mari ne peut parler, ayant recu un éclat de verre dans la gorge, plus de se blesser à la main. L’inconnu est mort, mais on ne retrouve pas sa main. Devant identifier le cadavre, elle sera troublée en reconnaissant son mari. Mais il doit bien s’agir d’une erreur, son mari est bel et bien en vie, alors...
Magnifique épisode sur le thème du double. L’interprétation sans faille et les retournements constants assurent une montée dramatique réussie. Un petit bijou.
HAMMER HOUSE OF HORROR ep 13 THE MARK OF SATAN – Don Leaver avec Pete McEnery, Georgina Hale, 1980, Royaume Uni
Edwyn travaille à la morgue et est intrigué par Mr Holt, un défunt qui s’est ouvert le cerveau à la perceuse, seul moyen de sortir le démon en lui ! Une légère coupure et Edwyn est persuadé d’avoir attrapé un virus. Il commence à voir le chiffre 9 partout et se renseigne sur mr Holt. Avant d’en venir à envisager la perceuse, il était persuadé que de dévorer un bébé ferait bien l’affaire. Justement Stella, mère célibataire qui loue une pièce dans la maison tenue par sa mère autoritaire a un poupon bien tentant. Schizphrénie, possession ou virus qui provoque la démence ? Edwyn ne sait plus quoi penser.
Scénario de cloture de la série, cette Marque de Satan, qui a peut-être inspiré Frank Henenlotter (BRAIN DAMAGE – 1988), mélange les pistes et fait partager sa schizophrénie au spectateur. Car je serait bien confus d’essayer de tirer une conclusion à la fin, qui semble très ouverte, la réalisation multipliant les scènes qui mettent le doute autant chez le spectatreur que chez Edwyn. J’ai bien l’intention de le revoir à tête reposée pour me faire une meilleure idée, mais il est évident que Pete McEnery est excellent dans son rôle et que les similitudes parfois apparentes avec un BÉBÉ DE ROSEMARY ne sont probablement pas fortuites. A voir.